Koen Geens veut autoriser le recours aux infiltrants
Actuellement, seuls les policiers peuvent procéder à des infiltrations, mais ceux-ci ne parviennent pas à s'intégrer dans tous les milieux. "Face à la mafia albanaise ou chinoise, ou face à des cellules terroristes, nous touchons aux limites, par exemple lorsqu'aucun policier ne comprend pas le dialecte utilisé par ces milieux méfiants et fermés", constate le ministre de la Justice Geens.
Les citoyens infiltrants seraient même autorisés à commettre des infractions mineures, après avoir obtenu l'accord du ministère public et sous le contrôle de la police et du tribunal. Les mineurs d'âges ne pourraient cependant pas devenir citoyens infiltrants.
Le ministre de la Justice travaille également à un système pour les repentis. En échange de la divulgation de preuves, ceux-ci pourraient voir leur peine réduite, dans un cadre cependant très strict.
Le projet n'a pas encore fait l'objet d'un accord au sein de la majorité. La N-VA a toutefois indiqué être favorable aux citoyens infiltrants dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité connexe, comme le trafic d'armes.