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Le Centre pour la cybersécurité n’a pas de preuve d’espionnage de Huawei

Au terme de plusieurs mois d’enquête, le Centre belge pour la cybersécurité n’a pas trouvé de preuve concrète établissant une quelconque menace provenant de l’entreprise de technologie chinoise Huawei. Le CCB ne va donc pas émettre d'avis négatif au sujet de l'entreprise accusée d'espionnage par les Etats-Unis, notamment. C’est ce que rapporte le quotidien De Standaard, sur base de l’étude du CCB.

En Belgique, Huawei collabore avec Proximus, Orange et Telenet/Base. Depuis le mois de décembre, le Centre pour la cybersécurité - qui dépend de la chancellerie du Premier ministre - a cherché des éléments étayant une suspicion d'espionnage. Néanmoins, "à ce jour, nous n'avons pas de preuve suffisante pour établir qu'une menace émane d'Huawei", assure Katrien Eggers, porte-parole du CCB.

"Un rapport final sur la question ne va pas être produit car nous continuons à suivre la situation", ajoute celle-ci. Le Premier ministre Charles Michel (MR) avait auparavant déclaré, dans une réponse à une question parlementaire au sujet de la position belge vis-à-vis d'Huawei, qu'il attendait une analyse du CCB.

Un tel rapport final ne sera donc pas produit. C'est donc au Premier ministre, sur base de l'évaluation du CCB, de prendre position au sujet du géant chinois. Le porte-parole du Premier ministre n'a pas réagi à la question adressée par le quotidien flamand à ce sujet.

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