Via leur facture d’électricité, les Flamands paient 300 euros par an de frais non liés à leur électricité
D’après une étude du régulateur flamand du secteur d’énergie (VREG), environ 300 euros, soit 32% de la facture d’électricité annuelle des ménages flamands vont aux dénommées "obligations de service public" (OSP). Derrière cette expression se cache une série de coûts liés notamment aux primes d'énergie, à la gestion des certificats verts ou encore à l'installation de bornes de recharge.
Au total, les Flamands déboursent chaque année pas moins de 1,4 milliards d’euros à ces coûts dissimulés qui ne sont pas liés à l’achat d’énergie.
D’après la VREG, la plupart des ménages ne sait pas qu’une partie de la somme qu’ils déboursent va directement aux OSP. La raison est simple : l’information n’est en effet pas signalée sur les factures d’électricité.
"La facturation est très compliquée. Parallèlement à ces OSP, il y a de nombreuses contributions et suppléments. Il faut donc trouver un équilibre entre la simplification et la clarification des factures", explique Pieterjan Renier, directeur général de la VREG. A ses yeux, rajouter le coût des OSP dans une facture à part serait une bonne idée pour remédier à ce problème de transparence.
Selon la VREG, le système actuel n’est par ailleurs pas correctement réparti : la grande majorité de cette somme supplémentaire est en effet recueillie via les factures d’électricité, alors que le gaz naturel, pour lequel les Flamands paient environ 26 euros supplémentaires par an, représente une source d’énergie bien plus polluante.
Le régulateur flamand suggère dès lors aux autorités flamandes d’amorcer un changement via un glissement de taxe. En attendant, la VREG promet d’actualiser tous les mois ces coûts, dans un souci de transparence.