Pas d’alerte à la bombe au Parlement flamand, mais un malentendu
Il semblerait que le Parlement flamand ait été évacué inutilement mardi. C’est en tous cas ce qu’indique ce jeudi le parquet de Flandre orientale. L'homme qui a appelé, et qui avait été considéré mercredi comme l’auteur présumé, n'a en fait pas lancé d'alerte à la bombe ni menacé d'attentat, mais a demandé en anglais des informations. Il a en outre décliné son identité, a précisé le parquet.
Le suspect qui a été appréhendé par la police locale gantoise mercredi avait pu être localisé sur base de l’appel qu’il a donné au Parlement flamand", indiquait Annelies Verstraete du parquet de Flandre orientale.
Ce jeudi, la porte-parole An Schoonjans précise que "les éléments matériels et objectifs d’une enquête menée en profondeur, mais aussi provenant d’interrogatoires, indiquent qu’il n’a jamais été question d’une alerte à la bombe ni d’une menace d’attentat.
La conversation menée au téléphone a été intégralement enregistrée sur le téléphone de l’homme concerné, via une application qui enregistre automatiquement tous les appels. Au cours de cette conversation, l’homme a décliné son identité et demandé des informations, en anglais".
"A aucun moment, il n’a été prononcé la moindre menace d’attentat. L’heure de l’enregistrement correspond exactement aux résultats de l’enquête de téléphonie réalisée par le provider", précisait encore le parquet. Il est donc probable qu’un malentendu ou une mauvaise communication ait été à la base de l’alerte à la bombe inutile.
L'homme à l'origine de l'appel a pu rentrer chez lui mercredi soir.