Les informateurs Georges-Louis Bouchez et Joachim Coens restent "ouverts à toutes solutions"

Lors d’une conférence de presse donnée ce mercredi matin, les deux nouveaux informateurs royaux, Joachim Coens (CD&V) et Georges-Louis Bouchez (MR), ont indiqué qu’ils entendaient prolonger dans la discrétion les travaux entamés par les précédents chargés de mission par le roi. "Nous restons sur un schéma très ouvert afin de trouver une solution avec les partis en présence. Nous sommes conscients que nous ne partons pas de zéro", a insisté le président des libéraux francophones.

Le travail des deux informateurs se basera non seulement sur les travaux de Paul Magnette (PS), mais aussi sur ceux des préformateurs Geert Bourgeois (N-VA) et Rudy Demotte (PS), ainsi que des informateurs Didier Reynders (MR) et Johan Vande Lanotte (SP.A).

Dans les prochaines heures, les informateurs entameront leurs rencontres avec les dix partis impliqués dans le cadre de la mission de leur prédécesseur, Paul Magnette. "L'ordre dans lequel nous verrons les formations dépend du nombre de parlementaires dont elles disposent", a expliqué Joachim Coens. "Il ne faut y voir aucun symbole politique, c'est uniquement un critère objectif", a insisté son collègue libéral. En vertu de ce critère, les informateurs devraient rencontrer en premier lieu la N-VA, avant de s'entretenir avec le PS.

Les deux hommes, récemment arrivés à la tête de leur formation politique, se sont dits "optimistes et volontaires", se refusant toutefois à évaluer de manière chiffrée leurs chances de succès.

Novices à la direction de leur parti, ils voient cet élément comme un atout. "Il y a un intérêt à avoir des gens sans a priori et sans passif avec les uns et les autres" a souligné Georges-Louis Bouchez. "Si tout le monde est de bonne volonté et agit avec sincérité il devrait être possible d'informer le souverain sur la capacité qu'ont des partis à lancer une discussion. Nous ne sommes pas formateurs", a-t-il encore insisté.

Les deux informateurs, dont le rapport au roi est attendu le 20 décembre, n'ont pris aucune question de la presse à l'issue de leur déclaration.

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