Des familles décident de déménager après une étude sur la qualité de l'air en Flandre
Six pour cent des 20.000 participants à l'étude "CurieuzeNeuzen Vlaanderen" sur la qualité de l'air et 11% des 33.000 candidats qui n'ont pas reçu d'instrument de mesure ont décidé de déménager en raison des piètres résultats constatés pour leur quartier. C'est l'une des principales conclusions de l'institut de recherches Hiva de l’Université de Louvain (KULeuven), qui a étudié l'incidence sociétale de l'enquête "CurieuzeNeuzen Vlaanderen", indiquent ce jeudi les quotidiens De Standaard et Gazet van Antwerpen.
Au total, 3.000 à 4.000 familles ou individus ont décidé de déménager, parmi lesquels 30 à 50% sont passés à l'acte, le reste ayant l'intention de le faire. Parmi les participants et candidats, 9% ont déclaré chercher un autre lieu de travail ou domicile afin de réduire leurs trajets. Il s'agit, en chiffres absolus, de 2.500 à 4.500 familles ou individus.
Un plus petit groupe (de 1.200 à 1.550 personnes) cherchait un lieu de travail qui soit moins exposé à la pollution atmosphérique ou avait l'intention de le faire. De 1.000 à 1.400 familles (2 à 4%) ont par ailleurs indiqué chercher une nouvelle école pour leurs enfants.
Pour Huib Huyse, qui a coordonné l'étude de l'Hiva, "ces chiffres sont considérables". "Nous savions que cela pouvait se produire, mais nous ne nous attendions pas à cet ordre de grandeur. Le but de CurieuzeNeuzen n'était pas d'enclencher un mouvement de population", commentait-il.
De nombreux participants ont également déclaré vouloir diminuer leur empreinte écologique, en laissant leur voiture au garage par exemple, ou en se rapprochant d'une gare.