L’Université d’Anvers interdit l’application Zoom: "Le risque de piratage est trop élevé"

L’Université d’Anvers a décidé d’interdire l’application de visioconférence Zoom, et de supprimer le programme de tous ses ordinateurs. Le risque de piratage serait en effet trop important, et certaines images non-désirées auraient tendance à parfois apparaître lors des conversations en ligne. 

En cette période de confinement, Zoom est devenu l’un des outils phares permettant aux gens de continuer de se voir par visioconférence. L’application est aussi bien utilisée dans le cadre professionnel que pour organiser des apéros en ligne ou toutes autres sortes de réunions, via un ordinateur ou d’un appareil mobil.

Depuis un certain temps, des doutes planent toutefois sur la sécurité de l’application et les éventuelles failles concernant la confidentialité. Face au risque de piratage, l’Université d’Anvers a ainsi décidé d’interdire l’utilisation de Zoom, et de supprimer le programme de ses ordinateurs. 

Apparition d’images pornographiques

"Cela fait un certain temps qu’on sait que l’appli n’est pas la plus sûre qui soit", explique le porte-parole de l’UAntwerpen, Peter De Meyer. "Apparemment, il peut arriver que du matériel pornographique apparaisse soudainement pendant les conversations. Via Zoom, des ordinateurs ont par ailleurs déjà été piratés. Ce n’est pas encore arrivé chez nous, mais nous ne voulons pas prendre de risque", souligne-t-il. 

Cette mesure de précaution n’est pas vraiment surprenante : l’an dernier, l’Université d’Anvers avait été victime d’une cyber-attaque. "Depuis, nous sommes devenus extrêmement vigilants", précise Peter De Meyer. 

Notons que d’autres institutions et entreprises ont également décidé ces dernières semaines de ne plus utiliser Zoom. C’est notamment le cas de la NASA, du ministère allemand des Affaires étrangères, ou du gouvernement Taiwanais, qui a banni son utilisation.  

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