Les prestataires de soins ne peuvent pas facturer de supplément corona aux patients
Les dentistes, kinésistes et autres prestataires de soins ne peuvent plus facturer de supplément 'corona' à leurs patients, même si les mesures sanitaires actuellement en vigueur représentent des frais supplémentaires. Certains prestataires de soins ont en effet demandé un supplément à leurs patients pour couvrir les coûts de matériel de protection, qui peuvent monter jusqu’à 50 euros. Pour y faire face, ils bénéficieront d'une compensation financière, annonce ce vendredi la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block.
Cette mesure, qui concerne tant les prestataires de soins conventionnés que les non-conventionnés, est entrée en vigueur avec effet rétroactif à partir du 4 mai, date à laquelle les soins non essentiels ont pu redémarrer, précise la ministre de la Santé, Maggie De Block.
"Pour moi, deux choses sont importantes: les patients ne doivent pas supporter le coût du matériel de protection et les prestataires de soins ne doivent pas non plus en être les dupes", ajoute-t-elle. Afin de ne pas pénaliser les professionnels de la santé, ces derniers bénéficieront d'un soutien financier des autorités permettant de "compenser de la manière la plus équitable possible leurs dépenses supplémentaires pendant cette crise", poursuit Maggie De Block.
Ce système de compensation, dès qu'il sera prêt, entrera également en vigueur avec effet rétroactif à partir du 4 mai, assure encore la ministre De Block. Quant aux patients à qui un 'supplément corona' a été facturé, ils peuvent le récupérer en s'adressant directement à leur prestataire de soins ou avec l'appui de leur mutuelle.