En Flandre, il y a actuellement trop de "contact tracers"

Le nombre de personnes chargées de tracer et d’appeler les contacts récents de patients testés positifs au Covid-19 prévu dans le nord du pays pour ce début de déconfinement est trop élevé par rapport à ce qui se révèle réellement nécessaire. C’est ce qu’a admis mardi au Parlement flamand le ministre régional du Bien-être Wouter Beke. Faisant une évaluation du système jusqu'à présent, il a rappelé que 70 fonctionnaires flamands, 658 collaborateurs de centrale téléphonique et 35 opérateurs de terrain ont en moyenne participé quotidiennement, la semaine dernière, à la mise en pratique de la politique de "traçage" des contacts des personnes contaminées par le coronavirus.

Ils ont eu à traiter une moyenne de 677 dossiers par jour. Il y a donc actuellement trop de personnel pour la charge de travail réelle, du côté flamand. Mais le nombre de contacts entre personnes, et le nombre de dossiers à traiter, devraient augmenter au fur et à mesure du déconfinement, précise le ministre Beke.

Le "traçage" des contacts, mis en place au niveau des Régions, permet de mettre en garde les personnes qui ont récemment été en contact avec un citoyen qui s'est révélé être porteur du coronavirus. En fonction de l'apparition ou non de symptômes, on leur recommande alors par exemple de se faire dépister, ou d'observer une période de quarantaine. L'objectif est de couper alors la chaîne de propagation du virus.

Actuellement, les personnes contaminées auxquelles on demande si elles ont eu des contacts avec d'autres ne signalent que très peu de contacts. Selon les chiffres du ministre flamand, la moyenne est d'1,21 contact signalé. Selon lui, les personnes n'ont pas encore pris l'habitude de "lister" ces données, et certains n'osent pas dire qu'ils ont eu davantage de contacts que ce qui était permis.

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