Divergences aplanies entre Coens (CD&V) et les préformateurs Lachaert et Rousseau
Les divergences apparues entre le président du CD&V, Joachim Coens, et les deux préformateurs Egbert Lachaert et Conner Rousseau sont aplanies. La VRT l’a appris de bonne source. Les pourparlers sur la formation fédérale peuvent donc se poursuivre. Cet après-midi, le président du CD&V avait exprimé son insatisfaction et avait déclaré que le projet était "sous pression".
Après les fortes émotions de cet après-midi au CD&V, les divergences ont été finalement aplanies. Ce soir, les techniciens des différents partis se réunissent et demain les 7 présidents de partis devraient se rencontrer.
La semaine dernière, 7 partis (PS, SP.A, MR, Open VLD, Groen, Ecolo et CD&V) ont trouvé un accord pour entamer des négociations en vue de former une coalition Vivaldi. Si le CD&V avait d'abord insisté pour obtenir une majorité du côté flamand, le parti a fini par céder en échange d'un certain nombre de garanties. Il s'agit notamment de questions éthiques, comme l'avortement.
Cet après-midi, Joachim Coens avait déclaré qu’il avait des doutes que ces garanties soient toujours maintenues. "Nous avons conclu la semaine dernière des accords clairs sur un certain nombre de thèmes que nous voulons voir réglés d'une certaine manière et je n'ai pas l'impression que c'est le cas pour le moment. Je suis à cet égard particulièrement mécontent", avait commenté Joachim Coens.
Plusieurs figures de proue des partenaires potentiels d'une Vivaldi (une coalition qui associerait les familles socialiste, libérale et écologiste, et le CD&V) se sont montrées relativement optimistes ces derniers jours sur les chances de réussite de cette formule actuellement approfondie par les préformateurs Egbert Lachaert (Open VLD) et Conner Rousseau (SP.A).
La loi sur l'IVG en cause ?
Le président des chrétiens-démocrates flamands ne semblait toutefois pas partager cet optimisme. Il n'a pas précisé sur quels points portait son mécontentement, mais il avait déjà mis en garde à plusieurs reprises sur la sensibilité du dossier d'assouplissement de la loi sur l'IVG. Egbert Lachaert avait dit en fin de semaine dernière que les sept partis impliqués dans les pourparlers avaient convenu d'évaluer d'abord la législation actuelle, avant que le Parlement ne puisse partir à la recherche d'un consensus. Le CD&V s'était également montré insistant sur les questions de réformes institutionnelles.
La coalition que certains appellent désormais Avanti est-elle dès lors menacée ? "Je ne sais pas, je vais informer le bureau du parti de la situation actuelle", a réagi Joachim Coens.
Nouvel entretien avec les préformateurs
Dans une brève réaction à la sortie du bureau du parti, le président du CD&V a indiqué avoir pris contact avec les préformateurs pour s'entretenir avec eux.
Joachim Coens n'a pas précisé les éléments litigieux mais simplement indiqué qu'ils concernaient le "contenu", et non la répartition des postes.