Les Belges résidant à l’étranger devraient, à terme, pouvoir voter via l’internet
La ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, s'est engagée mercredi à "mieux servir les Belges" séjournant à l'étranger, en espérant rendre à terme possible le vote par internet lors des scrutins organisés en Belgique.
"Ces dernières années, des pas importants ont été faits pour mieux servir les Belges à l'étranger et je compte poursuivre dans cette voie. Concrètement, en 2021, je compte mettre l'accent sur le développement de services à distance pour le citoyen. Je pense ici par exemple au déploiement de la plate-forme "e-Consul" qui permettra aux Belges vivant à l'étranger de s'inscrire dans leur poste consulaire de référence et de s'y enregistrer comme électeur via une plateforme électronique, plutôt que par courrier ou en personne comme à l'heure actuelle", a indiqué Sophie Wilmès dans la note de politique générale qu'elle présentait en commission de la Chambre.
"La démocratie devrait également pouvoir profiter de cette digitalisation croissante, nous espérons pouvoir faire évoluer les procédures afin qu'à terme le vote par internet soit rendu possible", a ajouté la ministre fédérale, trois jours après avoir repris le travail après plusieurs semaines de convalescence à la suite d'une contamination au coronavirus.
La cheffe de la diplomatie belge (photo) a aussi annoncé son intention d'achever "dans les deux ans au plus tard" la vaste opération en cours de numérisation des dossiers des Belges dans les postes diplomatiques à l'étranger. D’après Sophie Wilmès, la crise du coronavirus a démontré une fois de plus le rôle "fondamental du département" des Affaires étrangères pour les Belges à l'étranger, non seulement pour les touristes, mais également pour les résidents belges à l'étranger.
Le service public fédéral (SPF) Affaires étrangères a ainsi contribué au rapatriement de quelque 11.000 ressortissants belges et 2.000 ressortissants européens qui se trouvaient à l'étranger et souhaitaient rentrer au pays au début de la pandémie mondiale de Covid-19. Le Centre de crise et le call center des Affaires étrangères ont fonctionné jour et nuit, a rappelé l'ex-Première ministre. Elle a admis que les limitations de l'application Travellers OnLine gérée par le département "sont apparues clairement". Elle a promis qu'une nouvelle application verrait le jour, "avec fonction de la géolocalisation".