Les zones basse émission d'Anvers et Gand ont un impact sur toute la Région flamande
Si l’on en croit les résultats d'une étude de l'Agence flamande de l'environnement (Vlaamse Milieumaatschappij) et du département de l'Environnement, réalisée à la demande de la ministre flamande de l'Environnement Zuhal Demir, les zones basse émission créées à Anvers et à Gand (photo) n'ont pas seulement une influence sur ces deux villes. Elles contribuent aussi à réduire le nombre de véhicules plus polluants qui circulent dans toute la Région flamande.
A Anvers, la zone basse émission est entrée en vigueur en février 2017. Celle créée à Gand existe depuis janvier dernier. Comme à Bruxelles, qui est une "Low Emission Zone" depuis le 1er janvier 2018, ce sont surtout les plus anciens véhicules diesel qui sont visés par la mesure, les véhicules essence, même d'un âge certain, bénéficiant de plus de répit. Conséquence, à Anvers comme à Gand, le nombre de véhicules diesel anciens a diminué.
Mais ce mouvement à la baisse a entrainé une diminution plus rapide que prévu du nombre de véhicules diesel dans toute la Flandre, révèle une comparaison interrégionale. Jusqu'en 2017, l'évolution du nombre de véhicules diesel de normes zéro à quatre évoluait de la même manière en Flandre et en Wallonie. Entre 2017 et 2019, cette baisse a été 1,2 fois plus rapide en Flandre.
Cette évolution est également observée en ce qui concerne le passage du diesel à l'essence. Entre 2015 et 2019, la part des immatriculations de véhicules d'occasion roulant à l'essence a augmenté 2,3 fois plus vite en Flandre qu'en Wallonie.
La diminution de plusieurs polluants a été observée, non seulement dans ces villes, mais aussi ailleurs en Région flamande. Déclarée Low Emission Zone, comme Anvers et Gand, la Région bruxelloise compte chaque jour quelque 350.000 navetteurs originaires, venant en grande majorité de Flandre.