Un "Bloody Friday" pour l’horeca : "étrange que les autorités n’aient même pas mentionné le secteur"
"Il est étrange qu’un secteur qui a autant de valeur ajoutée que le secteur pharmaceutique n’ait pas été mentionné", a réagi le représentant de l’organisation Horeca Vlaanderen à l’issue de la conférence de presse sur les nouvelles mesures sanitaires des autorités. "C’est un Bloody Friday pour notre secteur", a déploré Matthias De Caluwe. Ce dernier souligne que sa fédération plaide pour des sanctions plus sévères envers les personnes qui ne respectent pas les règles.
"Je pars du principe que rien ne sera possible d’ici le 15 janvier", indique Matthias De Caluwe. "Les 60.000 entrepreneurs de l’horeca et les 140.000 membres du personnel s’attendaient à plus de clarté. S’il faut introduire des adaptations à nos protocoles, nous sommes prêts à en discuter", précise-t-il.
Pour le patron de Horeca Vlaanderen, de nouvelles négociations seront nécessaires en vue de mesures de soutien supplémentaires. "D’ici la fin de l’année, nous aurons perdu quelque 8 milliards d’euros. C’est une perte gigantesque", déplore-t-il.
Matthias De Caluwe estime que le gouvernement a désormais pour "mission morale" d’offrir stabilité et perspective pour le secteur. "Un troisième lockdown n’est pas possible. Cela signerait la fin de très nombreuses affaires, et le tribu sera très lourd", conclut-il.