Des services de soutien et une plateforme numérique pour le bien-être mental des étudiants

Les étudiants qui ne se sentent pas bien en cette période de confinement et de cours à distance pourront à l’avenir trouver de l’aide dans divers services de soutien. Ces bureaux vont être ouverts dans sept villes universitaires de Flandre et Bruxelles. Une plateforme numérique sera également mise en place, dans le même but. "Les étudiants doivent pouvoir trouver le chemin vers de l’aide", estime le ministre flamand à l’Enseignement, Ben Weyts, qui annonçait ce lundi des projets en faveur du bien-être mental des étudiants.

Il n’existe pas, à l’heure actuelle, d’approche globale en Flandre pour aider les étudiants qui sont déconcertés ou découragés par la situation sanitaire et ses restrictions. "Nous devons constater que la politique en faveur du bien-être mental des étudiants n’en est qu’à ses premiers pas en Flandre", reconnait Ben Weyts. 

Le ministre flamand de l’Enseignement veut améliorer la situation et annonce donc une politique "à l’échelle de la Flandre" en matière de bien-être mental des étudiants. "Cette problématique bénéficiera dès maintenant d’une attention permanente au sein de l’enseignement supérieur. Quand on sait que 75% de tous les problèmes mentaux apparaissent avant l’âge de 25 ans, il faut réellement veiller sur nos étudiants. Nous allons continuer à les interroger sur leur santé mentale, afin de vérifier si nos initiatives atteignent leur but", précisait Ben Weyts (photo archives).

Aide concrète

Le ministre de l’Enseignement veut utiliser les résultats du sondage de référence pour construire une politique autour de la santé mentale des étudiants. Concrètement, il s’agira notamment d’un budget supplémentaire de 800.000 euros destiné au Service de soutien pour l’enseignement supérieur inclusif (SIHO). Jusqu’à présent, ce dernier s’est occupé avant tout des étudiants qui ont un handicap, mais il étendra son champ d’activité au bien-être mental de tous les étudiants. 

Le SIHO développera notamment une plateforme numérique qui comprendra des informations au sujet de la santé mentale. Il devra aussi créer des ponts entre les initiatives existantes et les villes universitaires. 

Pour ce faire, des officiers de liaison seront mis en place dans les villes estudiantines de Louvain, Gand, Anvers, Bruxelles, Hasselt, Bruges et Courtrai. Ils seront chargés d’améliorer et d’étendre l’information et l’aide locale en matière de santé mentale. Dans chacune des sept villes, une "antenne" pourra guider chaque étudiant vers l’aide qui est la plus appropriée.

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