La police interrompt des fêtes de confinement à Eupen et Laeken
La zone de police Vesdre-Gueule est intervenue dans la nuit de samedi à dimanche à Eupen, en région germanophone du pays, pour interrompre une "lockdown party". Dans la commune bruxelloise de Laeken, c’est une fête rassemblant plus de 100 personnes dans un hangar rénové (photo) qui a été interrompue par la police locale.
La police d’Eupen a mis fin, ce dimanche vers 5h, a une fête clandestine qui se tenait dans un appartement de la ville germanophone. A l'arrivée des forces de l'ordre le volume de la musique était important, l'alcool coulait à flots et les convives ne portaient pas de masque.
L'habitant des lieux s'est montré coopérant avec les policiers et huit procès-verbaux ont été rédigés. Les verbalisés sont âgés entre 19 et 27 ans et sont originaires de la région eupenoise, précise la zone de police.
Par ailleurs, quatre autres personnes ont été verbalisées par des agents de la zone pour non-respect du couvre-feu à Eupen, Raeren et La Calamine.
Plus de 100 personnes dans un entrepôt : "'Ce n’était pas improvisé"
Dans la commune bruxelloise de Laeken la police est intervenue vers 2h du matin, à la suite d’une plainte pour tapage nocturne. La fête avait lieu dans un entrepôt rénové (photo) et rassemblait plus de 100 personnes dans une ambiance de discothèque. Un bar à chicha y avait aussi été installé. La police a retrouvé de l’alcool et des centaines de capsules de gaz hilarant.
"La fête avait été bien préparée. Elle n’était pas improvisée", indiquait le porte-parole de la police Olivier Slosse. "'Le matériel avait été loué, les boissons amenées sur place. Il y avait même un service de navettes qui cherchait les invités à une autre adresse pour les amener au lieu de fête. Il s’agit de personnes qui organisent pareilles fêtes alors qu’elles savent très bien que c’est interdit".
Lorsque la police est apparue, tous les convives ont en effet tenté de prendre la fuite. La police a tout de même pu identifier 60 personnes. Elles proviendraient tant de Flandre que de Wallonie et de Bruxelles, et même de France et des Pays-Bas pour certaines. Elles se sont toutes vu attribuer un procès-verbal. Elles risquent une amende de minimum 250 euros et de 750 euros pour l’organisateur de la fête.