750 euros d’amende pour les participants et jusqu’à 4.000 euros pour les organisateurs de fêtes clandestines
Le Collège des procureurs généraux a augmenté le montant des amendes pour les fêtes clandestines organisées en violation des mesures sanitaires, a annoncé mardi son président Johan Delmulle, lors d'une conférence de presse. Elles passent ainsi de 250 à 750 euros pour les participants. Les organisateurs encourent, eux, une amende jusqu'à 4.000 euros, soit le maximum légal.
"Il convient de se montrer plus sévère envers les comportements inadmissibles", a ajouté Ignacio de la Serna, procureur général de Mons. "Nous sommes dans un Etat de droit, tout n'est pas permis."
Le Collège des procureurs généraux vise ici les fêtes illégales, qui ont un caractère planifié et où l'on consomme généralement de l'alcool et de la drogue. De telles fêtes, "comme on a pu en voir à Laeken et Virton, sont inacceptables."
C'est pourquoi la possibilité est également laissée au procureur du Roi soit d'infliger une amende, soit de citer directement ces personnes devant le tribunal.
"Le procureur du Roi pourra aussi saisir le matériel utilisé (sono, pompe à bière, véhicule des organisateurs, GSM...). (...) Il aura aussi la possibilité de procéder à la saisie des véhicules des participants." "Plus personne ne pourra dire: 'je ne savais pas'", a-t-il conclu.
Des règles sont par ailleurs toujours en vigueur pour les fêtes privées en petit comité, en dehors des "lockdown party", ont rappelé les procureurs. "Ça ne veut donc pas dire qu'organiser une fête entre voisins n'est pas répréhensible" mais les sanctions pour ce type d'infractions ne sont pas augmentées.