Grève annoncée chez De Lijn à partir du 21 décembre : "un gros impact attendu dans toute la Flandre"
Les syndicats de la société de transports en commun flamande De Lijn ont confirmé qu'une grève se tiendra à partir du 21 décembre après l'échec de la concertation avec la direction sur le fonctionnement du service technique. Le syndicat ACOD s'attend à un "gros impact dans toute la Flandre". La direction a réagi vivement à cette annonce, le directeur général Roger Kesteloot parlant de "mauvaise volonté" et d'un "comportement destructeur" de la part des syndicats.
Les syndicats se plaignent de problèmes au sein du service technique de la société de transports en commun. "Une pièce de rechange sur sept pour réparer les bus arrive trop tard sur le lieu de travail", dénonce Stan Reusen, du syndicat socialiste flamand ACOD TBM.
Les syndicats plaident en outre pour une augmentation de tous les salaires au sein du service technique. La direction voudrait seulement valoriser les salaires des techniciens difficiles à trouver, explique M. Reusen. Après l'échec des consultations, la grève semblait inévitable.
Les actions devraient toucher toute la Flandre et toutes les sections de De Lijn, pense le syndicaliste. "La solidarité des autres catégories professionnelles, comme les chauffeurs, se fera certainement sentir. Le mécontentement se fait ressentir partout. La concertation sociale est presque au point mort."
"Un coup dur"
Les syndicats annoncent que leurs actions débuteront "à partir du" 21 décembre, sans donner de date de fin. "Cela dépendra de la réaction de la direction et des accords que nous pourrons conclure avec elle", signale Jo Van der Herten, du syndicat chrétien ACV Openbare Diensten (Services publics).
Dans une réaction écrite, la direction estime que de multiples mesures ont déjà été prises pour améliorer la situation des services techniques, même s'il reste du pain sur la planche. Elle assure aussi répondre à toutes les questions des syndicats. "Nous donnons toutes ses chances à la concertation, nous ne quittons pas la table des négociations", assure le directeur général Roger Kesteloot.
"Ce sont les syndicats qui continuent à témoigner d'une mauvaise volonté et d'un comportement destructeur. Ces actions sont un coup dur, une recherche volontaire de conflits inutiles et d'une irresponsabilité totale envers nos clients. Il s'agit de rouler des mécaniques pour un usage syndical interne, rien de plus ou de moins", réagit-il vertement.