La police malinoise arrête 18 briseurs de couvre-feu récidivistes, "égoïstes et asociaux"
La police locale de la zone Malines-Willebroek a interpellé 18 personnes qui participaient régulièrement à des fêtes illégales depuis le mois de novembre. Elles se réunissaient en groupe de 5 à 9 personnes, en moyenne deux à trois fois par semaine, et le lieu de rendez-vous changeait. Ces rencontres nocturnes en infraction aux mesures Covid se tenaient parfois à Malines, mais aussi à Zemst, Boortmeerbeek, Rumst et Edegem. Le bourgmestre de Malines, Alexander Vandersmissen, est indigné. "Une condamnation publique s’impose".
La police surveillait le groupe depuis une fête organisée le 1er janvier à Malines, en province anversoise. Elle y avait intercepté cinq personnes en infraction. L'enquête avait permis de constater qu'il ne s'agissait pas du seul rendez-vous organisé par le groupe et qu'il y en avait eu au moins 13 depuis le 25 novembre.
Le lieu et l'organisateur variaient. Les participants étaient âgés de 20 à 51 ans, mais la plupart avaient dans la vingtaine et habitaient Malines.
"Le comportement de ces fêtards est inacceptable en cette période de confinement. La grande majorité de la population fait des sacrifices personnels depuis des mois pour suivre aussi bien que possible les mesures imposées pour contrecarrer l’épidémie, dans l’intérêt de toute la société. Le comportement égoïste de ces quelques personnes est asocial et moralement répréhensible. Une condamnation publique s’impose", déclarait le bourgmestre de Malines, Alexander Vandersmissen (photo).
Les participants, récidivistes, aux fêtes illégales risquent une peine de prison de 8 jours à 3 mois, et une amende montant jusqu’à 4.000 euros. Ils devront aussi payer les frais de justice et d’assignations à comparaitre. Et une condamnation sera reprise dans leur casier judiciaire”, indiquait Kristof Aerts, porte-parole du parquet anversois.