Ben Weyts espère que tous les élèves du secondaire pourront retourner à temps plein à l’école après Pâques
Invité ce mercredi matin dans l’émission "De ochtend" (Radio 1) à la VRT, le ministre flamand de l’Enseignement (photo archives) a notamment déclaré espérer que les élèves des 2e et 3e degrés du secondaire pourront eux aussi retourner à l’école à temps plein après les vacances de Pâques (vers le 19 avril).
Les chiffres des contaminations et hospitalisations sont actuellement en hausse, mais le ministre Weyts espère qu’il n’y aura pas de troisième vague corona dans le pays, afin que tous les élèves des écoles secondaires puissent à nouveau avoir cours en présentiel. Les vacances de Pâques débutent dans un mois.
Actuellement, la plupart des élèves des 2e et 3e degrés du secondaire (de la 3e à la 6e année) ont cours à 50% à l’école et à 50% à distance, depuis chez eux, via diverses plateformes en ligne. "On constate que ce système est ‘sous-optimal’”, commentait Ben Weyts au micro de la VRT.
Assouplir même plus tôt ?
Le ministre espère même que certains assouplissements pourront avoir lieu avant les vacances de Pâques dans l’enseignement. Il reste en contact étroit avec les partenaires du secteur pour envisager pareille situation.
"Si la situation virologique le permet, nous allons profiter de toutes les occasions qui se présentent pour procurer de l’enseignement en présentiel aux jeunes". Depuis le début de l’épidémie, Ben Weyts a toujours défendu une ouverture maximale des écoles, adaptée à la situation sanitaire. "C’est essentiel pour notre société et pour l’avenir de nos enfants", souligne le ministre.
Weyts utilisait aussi une métaphore. "D’un côté vous avez les avantages ou les coûts virologiques de chaque mesure, et de l’autre côté il y a le droit à l’apprentissage, le bien-être mental et la protection des plus vulnérables". Le ministre indiquait que ces trois éléments forment le fil rouge de sa politique en ces temps de crise sanitaire.
Plus la crise dure longtemps, plus le second volet prend du poids dans la balance, souligne Ben Weyts. "Les avantages virologiques doivent donc être toujours plus importants pour que nous décidions encore de prendre des mesures restrictives", expliquait le ministre de l’Enseignement flamand.
“Pour certains enfants, l’école est le seul endroit sûr"
Dans une interview accordée au magazine Knack, Weyts exprimait également son inquiétude face au nombre croissant de cas d’abus sexuels et de violence intrafamiliale qui sont signalés depuis le premier confinement de mars 2020.
"Le nombre de dossiers que les centres d’accompagnement de jeunes envoie au service de protection des enfants - pour qu’on les aide contre la volonté de leurs parents - a doublé. Le nombre de dossiers qui sont transmis au parquet est huit fois plus élevé. Il n’en va pas d’un nombre immense de dossiers - environ 300 au total -, mais ce sont chaque fois des dossiers très lourds", concluait Ben Weyts.