La Flandre lance cette semaine les premiers tests salivaires pour les enseignants
Un projet-pilote va être lancé cette semaine dans dix écoles de trois régions flamandes, dans le cadre duquel un système de tests pour les enseignants sera mis en place. D’après le ministre de l’Enseignement, Ben Weyts (N-VA), la logistique relèvera de l’exploit. Il espère toutefois pouvoir mener le projet à grande échelle après les vacances de Pâques.
L’objectif du projet-pilote est de détecter rapidement les contaminations dans les écoles afin d’éviter l’infection de toute une classe, ou la fermeture d’une école.
Dans sa première phase, le projet sera mené dans dix écoles de l’enseignement primaire et secondaire. Chaque semaine, en matinée, les membres du personnel devront prélever eux-mêmes leur salive, qui sera ensuite analysée via un examen PCR.
La salive étant prélevée chez eux à la maison, elle ne constitue pas un risque de contamination. Le prélèvement ne nécessite par ailleurs pas de personnel ou de matériel de protection.
Interrogé ce samedi matin par Radio 1 (VRT), Ben Weyts a indiqué qu’il espérait pouvoir mener le projet à grande échelle après les vacances de Pâques. Il reconnaît toutefois que ce ne sera pas facile à organiser logistiquement, sachant que la Flandre compte 4.000 écoles et environ 200.000 enseignants et membres du personnel.
Les tests salivaires ne sont par ailleurs pas encore disponibles en grand nombre. Le ministre de l’Enseignement devra dès lors lancer un appel d’offre.