Suite à une erreur humaine, 58 personnes reçoivent une dose trop faible du vaccin Pfizer à Diest
Cinquante-huit personnes ont reçu une dose trop faible du vaccin Pfizer, le samedi 10 avril, dans le centre de vaccination Den Amer, à Diest dans le Brabant flamand. Cela a été établi après un contrôle de qualité. En concertation avec l'Agence flamande de soins et de santé, il a été décidé que toutes les personnes concernées recevraient une troisième injection, afin qu'elles soient protégées avec certitude contre le coronavirus.
Les employés responsables du centre ont remarqué le problème, explique Ivo Deckers, vice-président de la zone de soins primaires. "Il y avait trop peu de liquide dans les seringues, donc les doses de vaccin administrées étaient trop faibles. Les infirmières expérimentées ont également déclaré avoir remarqué que la seringue avait une résistance insuffisante. Sur les conseils de virologues comme le professeur Van Damme, nous allons donner à ces personnes une troisième injection. Cela se produira cinq semaines après la deuxième injection, donc approximativement à la fin du mois de juin.
Le problème concerne 58 personnes, qui ont été contactées pour fixer un rendez-vous pour une troisième injection. Cette démarche est importante car le risque de sous-protection est estimé par les experts comme étant plus élevé que tout effet secondaire néfaste.
La cause de l'erreur réside dans la mauvaise préparation des vaccinations au centre", explique Ivo Dekkers. "Pendant la phase de préparation, un nouvel employé, qui effectuait l'opération pour la première fois, a essayé d’obtenir une huitième dose d'un flacon. Alors qu’en principe, il n'y en a que sept. C'est pourquoi nous allons désormais prévoir des contrôles supplémentaires après la préparation et dans la phase de transition entre la préparation et l'administration."
Les mesures nécessaires ont été prises pour éviter de tels incidents à l'avenir, assure Ivo Deckers.
Selon l'Agence flamande de soins et de santé, c'est la première fois dans cette campagne de vaccination qu'un incident de cet ordre se produit en Flandre. "Une erreur humaine s'est produite et, évidemment, elle ne peut être exclue si vous vaccinez six millions de Flamands", a souligné le porte-parole Joris Moonens.
