JO : les Cheetahs qualifiées pour la finale du 4x400m avec un record belge

Le relais féminin belge du 4x400m s’est qualifié ce jeudi midi pour la finale de la discipline olympique, à Tokyo, en terminant 3e de sa série avec un chrono de 3:24.08, qui améliore son record national de 2 bonnes secondes. Ismael Debjani n’est par contre pas parvenu à se qualifier pour la finale du 1.500m messieurs, terminant sa demi-finale à la onzième place.

Dans la première des deux séries de la course relais 4x400m dames, Naomi Van den Broeck, Imke Vervaet, Paulien Couckuyt et Camille Laus (photo) ont réalisé un chrono de 3:24.08, améliorant ainsi le record national belge de cette discipline de plus de 2 secondes. Le record précédant se situait en effet à 3:26.58. Un temps couru par les Cheetahs en 2019, dans les séries du championnat du monde à Doha, où elles avaient terminé 5e.

Naomi Van den Broeck passait le relais à Imke Vervaet en 5e position, Vervaet le transmettait à son tour à Paulien Couckuyt également à la 5e place. Couckuyt est parvenue à remonter à la 3e place. Camille Laus est passée à la 2e place, avant d’être battue au sprint final par une concurrente cubaine. Les coureuses belges terminaient donc 3e. La victoire de la 1e série allait à la Pologne (3:23.10), suivie par Cuba (3:24.04).

Les trois premiers pays et les deux meilleurs temps perdants prendront part à la finale, samedi à 14h30 heure belge. Le relais belge n’avait pu compter sur Cynthia Bolingo, championne belge sur 400m, qui souffre d’une blessure à la cuisse.

Réagissant à leur prestation, les Cheetahs ont déclaré que leurs JO étaient déjà un succès et qu’elles allaient allier toutes leurs forces pour réaliser un résultat encore meilleur en finale samedi. "Je suis vraiment fière de notre équipe", rayonnait Camille Laus.

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Athlétisme : pas de finale pour Debjani sur 1.500m

Ismael Debjani (photo) n’est plus parvenu à atteindre le niveau qu’il avait montré en série, a terminé onzième de sa demi-finale à Tokyo, en 3:42.18, et est éliminé. Après un bon départ, il a progressivement perdu de la vitesse.

"Au début, le rythme était déjà très rapide. J’avais un peu de difficultés à suivre et manquait de tempo. Cela me convient mieux quand le début est plus lent et que le rythme s’accélère progressivement. Peut-être étais-je aussi un peu fatigué ? Il fait très chaud, ce qui rend la récupération malaisée. Enfin, on ne peut pas toujours gagner", concluait le Carolorégien de 30 ans.

VKA

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