Opération belge en Afghanistan : jusqu'ici, seuls 16 ressortissants et leurs familles ont pu être évacués
La mission d'évacuation belge dans la capitale afghane a débuté ce vendredi. Deux vols ont ainsi déjà pu être effectués. D'après la ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès, les avions C-130 ont embarqué 16 ressortissants belges et leurs familles vers Islamabad (Pakistan). A Kaboul, l'accès à l'aéroport demeure en effet particulièrement compliqué.
Lors d'une conférence de presse qui se tenait ce vendredi, la ministre de la Défense Ludivine Dedonder a regretté que la mission d'évacuation belge n'ait pu soulager qu'un nombre limité de compatriotes pour le moment. Elle a toutefois souligné que les "vols navettes" entre Kaboul et Islamabad continueraient d'être effectués "aussi longtemps que nécessaire".
Visionnez ci-dessous des images tournées dans l'un des C-130 belges lors de l'embarquement des premiers évacués :
Dans le cadre de la mission belge, les ressortissants belges et les Afghans qui ont droit à une protection sont transférés à Islamabad. Ce soir encore, un avion de transport A400M doit quitter la capitale pakistanaise pour Bruxelles, avec à son bord une partie des personnes évacuées.
D’après le vice-Premier ministre Georges Gilkinet, ce transfert se fera à bord d’un Airbus A340 de la compagnie aérienne Air Belgium.
Pour des raisons de sécurité, et au vu de la situation dans et autour de l’aéroport de Kaboul, la Défense ne divulgue que très peu d’informations sur l'opération d'évacuation.
L'accès à l'aéroport étant entravé par des postes de contrôle talibans, de très nombreuses personnes ne parviennent pas à accéder à l'aéroport.
Actuellement, 580 personnes sont inscrites sur la liste belge d'évacuation, dont 344 Belges et 222 Afghans. Ces personnes ont reçu un message de l'ambassade de Belgique à Islamabad ou vont en recevoir un. La communication concerne la façon de se rendre à l'aéroport, mais là encore, peu d’informations sont divulguées pour des raisons de sécurité. D’après les infos recueillies par la VRT, il est demandé à ces personnes d’emporter avec elles des provisions pour 48 heures, leur carte d'identité, un téléphone portable chargé et un seul bagage à main.