Près de 3.000 élèves ont déjà été testés positifs depuis la rentrée en Flandre
Depuis le début de la nouvelle année scolaire, 2.812 élèves et 220 membres du personnel dans les établissements scolaires ont été testés positifs au coronavirus en Flandre, si l’on en croit les statistiques des Centres d'accompagnement des élèves (CLB) communiquées ce mercredi. Cela correspond à 0,23% des élèves et 0,13% du personnel.
Les infections sont plus fréquentes dans l'enseignement néerlandophone primaire - où les enfants ne sont en principe pas vaccinés - et en Région de Bruxelles-Capitale où le taux de vaccination est moins élevé qu’en Flandre et en Wallonie. Ainsi à Bruxelles, 348 élèves (0,64%) ont été testés positifs au coronavirus, ce qui est trois fois autant que dans le reste de la Flandre. En Flandre occidentale, 368 élèves (0,18%) ont été testés positifs, en Flandre orientale 612 (0,22%), en province anversoise 813 (0,24%), en Brabant flamand 378 (0,21%) et dans le Limbourg 293 (0,19%).
"Ces chiffres confirment une fois de plus que la vaccination compte vraiment", a commenté le ministre flamand de l'Enseignement Ben Weyts (N-VA). "Nous donnerons régulièrement des mises à jour de la situation dans les écoles", précisait-il.
Les contaminations ont entraîné la mise en quarantaine d'un total de 5.322 élèves (0,44%) et 240 membres du personnel (0,14%). Si deux élèves sont contaminés dans une même classe endéans les deux semaines et qu’un lien est suspecté entre les deux infections, c’est toute la classe qui est placée en quarantaine. Même situation si un enseignant teste positif. Ces règles strictes ont entrainé la mise en quarantaine de beaucoup de classes déjà depuis début septembre.
Au début de la semaine, tant le ministre Ben Weyts que le ministre flamand de la Jeunesse, Benjamin Dalle, avaient plaidé en faveur d’un assouplissement de la politique de test et de quarantaine dans l’enseignement. "Trop d’enfants sont écartés des cours en raison d’un réflexe de sécurité peut-être excessif. Les enfants et leurs parents ne peuvent être les victimes des règles de testing et de quarantaine", avait estimé le ministre Dalle.