Le parti flamand N-VA souffle 20 bougies : quel est le bilan de ces deux décennies ?

Les journalistes politiques Ivan De Vadder (VRT) et Alain Gerlache (RTBF) proposent un podcast intitulé PLAN B, dans lequel ils évoquent les différences et les similitudes entre le paysage politique en Flandre et celui en Belgique francophone. En français quand ils parlent d’une situation en Flandre, et en néerlandais quand c’est un aspect en Belgique francophone qui leur sert de point de départ.
Pour le 55e épisode de leur podcast, Ivan De Vadder détaille en français les principales étapes des 20 ans d’existence du parti nationaliste flamand Nieuw-Vlaamse Alliantie, présidé maintenant depuis 16 ans par Bart De Wever.

Le 15 septembre 2001 - il y 20 ans maintenant - le parti nationaliste flamand Volksunie, créé en 1954, organisait un referendum auprès de 9.000 membres sur son avenir. Trois groupes se proposaient alors: “Niet Splitsen” (‘Ne pas scinder’) mené par Johan Sauwens, "De Toekomstgroep" (‘Le groupe de l’avenir’) avec notamment les ministres flamands Bert Anciaux et Paul Van Grembergen, et "Vlaams-Nationaal" dirigé par Geert Bourgeois.

C’est ce dernier groupe qui remportait le referendum, avec un peu plus de 47% des voix. L’accord était que le nom Volksunie devrait disparaître, à moins que l’un des héritiers n’obtienne plus de la moitié des votes. Ce qui ne fut donc pas le cas. Le 13 octobre 2001 - la véritable date anniversaire - le nouveau parti prenait le nom de "Nieuw-Vlaamse Alliantie" (‘Nouvelle alliance flamande’), ou N-VA en abrégé.

Quel est le bilan des vingt ans d’existence de ce parti ? Qu’a-t-il atteint et quel est jusqu’à présent son principal "échec" ? La réponse d’Ivan De Vadder.

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