Le bourgmestre Bart De Wever n’exclut pas des mesures sanitaires supplémentaires à Anvers

Alors que l'obligation de porter un masque ne sera plus de mise dès ce 1er octobre dans de nombreux endroits en Flandre, le bourgmestre d'Anvers, Bart De Wever (N-VA), n'exclut pas de prendre des mesures supplémentaires dans sa ville. Il n'est toutefois pas partisan de mesures sanitaires appliquées à certains quartiers. "Ce n'est pas pratique et cela ne sert à rien", a-t-il déclaré ce samedi lors de la matinale "De Ochtend" sur Radio 1 (VRT).  

Dès ce 1er octobre, le masque ne sera plus obligatoire dans les secteurs de la restauration et du commerce de détail, tant pour les clients que pour le personnel. A Bruxelles, cet assouplissement ne s'appliquera cependant pas. Le Covid Safe Ticket y sera par ailleurs étendu.    

En Région bruxelloise, le nombre de vaccinations et de contaminations restent en effet moins bons qu’ailleurs. Mais à Anvers, le niveau de vaccination dans certains quartiers est également plus faible que dans le reste de la Flandre. 

Le bourgmestre Bart De Wever pense-t-il dès lors redoubler de prudence, à l'instar de certains bourgmestres de la périphérie flamande ? "Nous devrons voir comment les choses évoluent", indique-t-il au micro du journaliste politique Michaël Van Droogenbroeck (VRT). "Nous comptons atteindre un taux de vaccination bien supérieur à 80 % chez les adultes".

"Bien sûr, nous avons une population très jeune : 15 % ont moins de 12 ans et ne sont pas vaccinés. Nous devons en tenir compte", poursuit-il. "Je me rends compte que dans certains quartiers, dans certaines communautés, la couverture vaccinale n'est pas très bonne. Il est donc tout à fait possible que, dans les semaines et les mois à venir, nous rencontrions des problèmes ici et là, par exemple dans les écoles. Je ne l'exclus pas."

Pour Bart De Wever, "cela ne signifie pas forcément que tout le monde doit subir des restrictions". "Je n'ai jamais été un grand partisan des mesures au niveau des quartiers, ce n'est pas pratique et cela ne sert à rien. Si des mesures sont encore nécessaires, nous verrons à quel niveau nous devons les prendre. Je contacterai alors le gouvernement flamand, et le gouverneur", précise-t-il.

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