A Gand, des riverains chassent le stress de la crise sanitaire avec des oreillers
Dans le quartier de la Porte de Bruges, à Gand (Flandre orientale), une grande bataille de coussins était organisée ce samedi pour permettre aux participants de se défaire du stress occasionné par la crise sanitaire. Une trentaine d’habitants y ont participé, encadrés par des membres du club de boxe local. "Ce n’était pas une compétition, mais simplement le plaisir d’écraser un oreiller sur la tête de votre amoureux ou votre voisine", expliquait Kenny De Brabandere, qui se chargeait des commentaires de l’événement.
L’événement baptisé “La grande taie d’oreiller” avait pour but de permettre aux riverains de la Porte de Bruges de se décharger du stress des confinements successifs. "Bien entendu, c’est censé être ludique", indiquait André du club de boxe Van Monck, qui organisait la bataille d’oreillers. "Nous en avons fait une bataille remplie d’amour. Je pense que beaucoup de gens ont envie de se battre avec des coussins après la période difficile du corona. Mais c’est aussi une manière d’impliquer les gens du quartier dans les ateliers que nous organisons le week-end avec notre club de boxe", précisait Kenny De Brabandere.
La Compagnie Amai, qui joue du théâtre d’improvisation à Gand, dirigeait la bataille d’oreillers. "C’est plutôt une démonstration, rien que pour le plaisir, et pas pour que quelqu’un gagne", précisait De Brabandere. "Je conseille aux participants de faire comme s’ils retombaient en enfance et de suivre leurs réflexes".
Une bataille de coussins durait quelques minutes tout au plus. "Je suis ravie d’avoir pu me défaire du stress de la crise sanitaire", expliquait une habitante du quartier. Elle avait apporté son propre coussin. "C’est mon oreiller, mais si je le déchire ce n’est pas bien grave, parce que j’en ai encore d’autres à la maison. Et après la bataille d’oreillers, je participerai à des workshops du club de boxe. La bataille aura donc été un bon échauffement".