Pour les voyages dans l’UE, la validité du certificat de vaccination sera limitée à 9 mois
La validité d'un certificat numérique européen Covid, quand il porte sur la vaccination de son détenteur pour les voyages à l’intérieur de l’Union européenne, a été limitée à neuf mois (270 jours). C’est ce que confirme ce mardi la Commission européenne, alors que les campagnes de vaccination se poursuivent dans l'Union pour la 2e dose de rappel ("booster"). Au sommet européen de jeudi dernier, le Premier ministre Alexander De Croo avait défendu une harmonisation du certificat Covid dans l’UE.
Cette disposition concernant une validité limitée à 9 mois, en l’absence d’une dose booster, vise à harmoniser les différentes règles en vigueur dans les États membres. La période de validité retenue prend en compte les orientations du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), selon lesquelles les doses de rappel sont recommandées au plus tard six mois après la fin du premier cycle de vaccination.
Le certificat restera valable pendant une période de grâce de trois mois supplémentaires, afin de permettre l'adaptation des campagnes de vaccination nationales et l'accès des citoyens aux doses de rappel. Le commissaire européen à la Justice, le Belge Didier Reynders, a défendu cette harmonisation, alors que plusieurs pays exigent déjà un test PCR à l'entrée de leur territoire, même pour un voyageur intra-UE déjà vacciné.
"Des mesures unilatérales dans les États membres nous ramèneraient à la fragmentation et aux incertitudes que nous avons connues au printemps dernier. La période d'acceptation de neuf mois pour les certificats de vaccination donnera aux citoyens et aux entreprises la certitude dont ils ont besoin pour planifier leurs voyages en toute confiance. C'est maintenant aux États membres de s'assurer que les rappels seront déployés rapidement pour protéger notre santé et garantir la sécurité des voyages", a commenté le commissaire belge, cité dans un communiqué.
Les chefs d'État et de gouvernement de l'UE avaient insisté, lors du sommet du 16 décembre dernier, sur la nécessité de continuer à coordonner les mesures nationales liées aux voyages à l’intérieur de l’Union.