La compagne de Dave De Kock placée sous mandat d'arrêt pour suspicion d'enlèvement et d'assassinat

La compagne néerlandaise de Dave De Kock, interpellée dans la nuit de lundi à mardi lors d'une perquisition menée à Saint-Gilles-Waes dans le cadre de l'enquête relative à la mort du petit Dean Verberckmoes, a été placée sous mandat d'arrêt pour assassinat et enlèvement par le juge d'instruction de Termonde. Les autorités judiciaires belges et néerlandaises devraient décider ce mercredi encore où les deux suspects doivent être jugés. 

La compagne de Dave De Kock avait été interpellée dans la nuit de lundi à mardi,  dans l'immeuble où elle vivait avec son compagnon. Hier soir, le juge d'instruction de Termonde a décidé de la placer sous mandat d’arrêt pour suspicion d'enlèvement et d'assassinat. 

La jeune victime, Dean Verberckmoes, avait déjà séjourné chez le couple. Le 12 janvier dernier, date à laquelle le trentenaire et le petit garçon de 4 ans ont été vus ensemble pour la dernière fois, l'enfant y aurait passé la nuit.

Le corps du petit Dean a été retrouvé vers 22 heures lundi dans le village de Vrouwenpolder, en Zélande néerlandaise. Principal suspect dans cette affaire, Dave De Kock avait été interpellé dans la journée, vers 14h15, sur la base du signalement d'une situation suspecte, dans le village néerlandais de Meerkerk.

R.W., la compagne néerlandaise de Dave De Kock a été déférée mardi devant le juge d'instruction. Selon la mère de Dean, la compagne de M. De Kock aurait menti pour protéger ce dernier parce qu'elle craignait qu'il ne retourne en prison. R.W. aurait également dit à la mère de la victime que son fils était encore avec elle alors qu'il était déjà parti avec son compagnon. 

 Selon Me Bart De Decker, sa cliente collabore pleinement à l'enquête. Le parquet et son avocat n'ont cependant fait aucun commentaire quant au contenu de ses déclarations. 

Les chefs d'inculpation retenus (assassinat et enlèvement, ndlr.) ne signifie toutefois pas qu'elle est impliquée directement dans la mort du petit garçon. Dave De Kock est incarcéré pour sa part aux Pays-Bas pour l'enlèvement, la séquestration et son implication dans la mort de l'enfant de quatre ans. Les qualifications retenues à son encontre ne signifient pas qu'il a joué un rôle moindre dans les faits que sa compagne.

Où les suspects seront-ils jugés ?

Les autorités judiciaires belges et néerlandaises décideront mercredi après-midi où les suspects Dave De Kock et sa petite amie néerlandaise R.W. doivent être jugés.  Les deux pays doivent formellement convenir que Dave De Kock sera remis à la Belgique et que le procès y aura lieu, a appris l'agence Belga à bonne source. 

Aux Pays-Bas, où l'enquête se concentre actuellement, une équipe de vingt policiers travaille sur l'affaire. M. De Kock y est en détention et poursuivi pour l'enlèvement et son implication dans la mort du garçon de quatre ans. L'enquête doit déterminer où M. De Kock et Dean se sont rendus aux Pays-Bas et où la victime a été tuée. Les résultats de l'autopsie apporteront également des informations importantes.  

La réunion de coordination prévue mercredi devrait permettre de savoir où les suspects seront jugés. Les deux pays doivent formellement accepter que la Belgique poursuive le couple, tant pour les actes commis en Belgique qu'aux Pays-Bas. 

Le corps de l'enfant a été retrouvé aux Pays-Bas, en Zélande, et M. De Kock a été arrêté à Meerkerk, dans la province d'Utrecht. La justice belge demandera l'extradition du suspect par le biais d'un mandat d'arrêt européen. La police et les procureurs des deux pays se sont refusés à tout commentaire pour l'instant.

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