L’absentéisme dû à Omicron affecte les chiffres d’affaires, la Flandre prolonge ses aides aux entreprises
Une entreprise sur trois enregistre pour l'instant une perte de chiffres d'affaires due à l'absentéisme causé par le variant Omicron. C’est en tous cas ce qui ressort d'un sondage réalisé par l'organisation patronale flamande Unizo. Employeurs et syndicats ont jusqu'à vendredi pour trouver un accord sur la flexibilité dans les entreprises. La ministre flamande de l’Economie annonçait de son côté ce vendredi que son gouvernement prolonge jusque fin mars ses aides aux entreprises.
Les entreprises redoutent une chute de la production à cause de l'absentéisme. En effet, selon un sondage mené par Unizo auprès de 600 employeurs, 35% d'entre eux enregistraient une perte de chiffre d'affaires à la suite des absences.
La moitié des entreprises manquent de personnel et, pour 5% d'entre elles, tout le personnel est même absent. 11% des employeurs craignent une perte définitive de chiffre d'affaires.
Unizo plaide donc à nouveau pour un assouplissement pour les embauches d'étudiants, de travailleurs en flexi-jobs ou de pensionnés. Syndicats et employeurs se retrouvaient ce vendredi autour de la flexibilité dans les entreprises. Les employeurs réclament davantage de flexibilité, tandis que les syndicats craignent qu'elle ne devienne structurelle.
Les aides aux entreprises prolongées
De son côté, le gouvernement flamand a décidé de prolonger jusque fin mars le "mécanisme de protection" du nord du pays, annonçait ce vendredi la ministre de l'Economie Hilde Crevits (photo). Il s'agit du mécanisme flamand d'aides corona aux entreprises et indépendants forcés de fermer leurs portes ou d'interrompre leurs activités, ou connaissant une baisse considérable de chiffre d'affaires due à la pandémie.
C'est déjà la onzième salve du "mécanisme de protection". L'aide prend la forme d'un montant proportionnel au chiffre d'affaires engrangé sur une période correspondante de l'année 2019, avec des plafonds en fonction de la taille de l'entreprise (jusqu'à 60.000 euros pour celles qui emploient 50 travailleurs ou plus).
Des prêts spéciaux - le "crédit-pont" - seront aussi disponibles à partir de début mars.