Covid-19: il reste 227 patients aux soins intensifs des hôpitaux
Tous les chiffres liés à l’épidémie de coronavirus poursuivent leur courbe descendante en Belgique: le nombre de nouvelles contaminations et celui des admissions à l’hôpital de personnes infectées a maintenant diminué d’un quart par rapport à la période précédente de référence. C’est ce qu’indique ce vendredi l’Institut de santé publique Sciensano.
Au cours des sept derniers jours, on a recensé une moyenne quotidienne de 6.011 nouvelles contaminations au coronavirus, ce qui représente une diminution de 27% par rapport à la semaine précédente.
La baisse est de même ampleur pour les nouvelles admissions à l’hôpital de patients infectés. Ils étaient en moyenne au nombre de 132 par jour la semaine écoulée, soit une diminution de 27% également. Jeudi il y avait encore 2.108 patients (-19%) atteints de coronavirus dans les hôpitaux du pays, dont 227 séjournaient aux soins intensifs. C’est 16% de moins que la période de référence précédente.
Moins de 300 personnes aux soins intensifs est aussi l’une des conditions pour que le baromètre corona puisse passer en code jaune. Le Comité de concertation se penchera sur la question dès 13h ce vendredi.
Le nombre moyen quotidien de décès est descendu à 22, ce qui représente une baisse de 36%. Depuis le début de l’épidémie en Belgique, il y a presque deux ans, le Covid-19 a tué 30.244 personnes dans notre pays.
Entre le 22 et le 28 février, une moyenne de 36.838 tests ont été effectués (-11%), dont près de 20% se sont avérés positifs. Pendant la même période, le taux de reproduction est passé à 0,80. S’il est inférieur à 1, cela signifie que le virus perd de sa force.
Enfin, depuis le début de la campagne de vaccination le 28 décembre 2020, quelque 89% des adultes en Belgique sont totalement vaccinés et 74 % ont obtenu leur dose de rappel. Des disparités persistent toutefois entre les Régions du pays, puisqu'à Bruxelles 46% de la population adulte a reçu son "booster", contre 84% en Flandre et 66% en Wallonie.
Influence des vacances de Carnaval ?
Interrogé par VRT NWS, le virologue Steven Van Gucht (photo) ne s’attend pas à ce que les vacances de Carnaval entrainent une hausse significative du nombre de contaminations. "Il y a de plus en plus de contacts de façon générale. De plus en plus de gens retournent sur leur lieu de travail, sans que cela ne se traduise par une hausse des contaminations".
D’après le virologue de l’Institut Sciensano, "cela s’explique par le fait qu’il y a maintenant une large immunité au sein de la population. La baisse du nombre de contaminations pourrait ralentir, comme nous le voyons déjà, pour arriver à un plateau. Mais les vacances de Carnaval n’auront pas beaucoup d’influence", concluait Steven Van Gucht.
