Ben Weyts prépare un ensemble de mesures pour les enfants de réfugiés ukrainiens
Parmi les réfugiés ukrainiens qui arrivent dans notre pays, il y a de nombreux enfants et de jeunes qui devront bénéficier d’un enseignement durant leur séjour dans notre pays. Le ministre flamand de l'Enseignement, Ben Weyts (N-VA), va déjà assurer l’installation de classes dans des unités mobiles et étudie également la possibilité de faire appel à des Ukrainiens qui vivent ici depuis un certain temps pour enseigner.
Les réfugiés ukrainiens qui arrivent dans notre pays doivent trouver un logement le plus rapidement possible, mais lorsqu'ils ont des enfants, il est également essentiel que ceux-ci puissent aller à l'école le plus tôt possible.
Le ministre flamand de l'Enseignement Ben Weyts (N-VA) a déjà profité des dernières vacances de printemps pour proposer un certain nombre de mesures. Celles-ci seront discutées par le gouvernement flamand et devraient être finalisées dès que possible.
Dans tous les cas, les écoles devront disposer de capacités supplémentaires pour accueillir les enfants ukrainiens. Selon le ministre Weyts, cela peut être fait rapidement. "Nous avons déjà la possibilité de fournir très rapidement des unités mobiles, des salles de classes containers en d'autres termes."
"Ce que nous voulons faire à court terme, c'est de prendre toute une série de mesures et de commencer à en discuter avec les enseignants. Je pense que nous serons confrontés aux problèmes, notamment dans les semaines à venir, mais alors nous serons prêts."
Qui seront les enseignants ?
Le système éducatif OKAN est envisagé . Il s’agit d’un enseignement d'accueil pour les enfants et les jeunes non belges et non néerlandophones qui viennent d'arriver dans notre pays et qui ne maîtrisent pas suffisamment le néerlandais. Grâce à cet enseignement d'accueil, ces élèves pourraient apprendre le néerlandais le plus rapidement possible.
"Normalement, cela concerne les enseignants, les personnes ayant une qualification pédagogique. Compte tenu de la pénurie d'enseignants, nous devrons être en mesure d'utiliser des personnes ayant un profil différent", déclare le ministre Weyts.
Lieven Boeve, directeur général de l'enseignement catholique en Flandre, a suggéré hier que les enseignants qui ont fui l'Ukraine pourraient également être recrutés.
Le ministre Weyts en a discuté avec l'ambassadeur ukrainien. "Nous voulons utiliser le réseau des Ukrainiens qui vivent en Flandre et qui parlent également le néerlandais. Nous pourrions également recruter ces personnes. Cela me semble une bien meilleure idée, car ils ont l'avantage de parler déjà le néerlandais, ce qui n'est pas le cas de ceux qui arrivent dans le flot des réfugiés. Je pense aussi que ces personnes ont d'autres préoccupations que de se retrouver immédiatement devant une classe qu'elles ne connaissent pas."
Aide psychologique
Les enfants et les jeunes qui ont fui l'Ukraine ont souvent déjà beaucoup souffert et il est fort probable qu'ils aient également besoin d'un soutien psychologique au cours de la période à venir pour les aider à gérer leurs expériences.
Selon le ministre Weyts, cette tâche incombe aux CLB (Centrum voor leerlingenbegeleiding - Centre de guidance des élèves). "Heureusement, nous disposons de leur expertise sur place et il y aura désormais une capacité supplémentaire après le covid. Nous leur apporterons un soutien supplémentaire, mais nous pouvons en faire bon usage dès maintenant."
Toutes les mesures proposées (notamment un encadrement supplémentaire pour les enfants d'âge préscolaire, le transport des élèves et, à terme, des cours d'été et une procédure de reconnaissance des diplômes) seront discutées par le gouvernement flamand.