Plus d'obligation de quarantaine après un contact à risque intra-familial

Dès le 17 mars il ne sera plus obligatoire de se faire tester ou d'observer une quarantaine après un contact à risque au sein du cercle familial. C’est ce qu’ont décidé ce mercredi les ministres de la Santé publique au cours d’une conférence interministérielle. A l’heure actuelle, seules les personnes complètement vaccinées ne doivent pas se faire tester ni observer de quarantaine à la suite d’un contact rapproché avec une personne contaminée. Le port du masque, pendant les 7 jours qui suivent ce contact à risque sera néanmoins encore fortement recommandé.

Cette liberté était donc déjà offerte à ceux qui sont vaccinés. Elle sera à présent étendue à ceux qui ne le sont pas, ou de manière incomplète. La décision a été prise par les différents ministres de la Santé réunis en conférence interministérielle (CIM). Une conférence annoncée vendredi dernier par le ministre fédéral Frank Vandenbroucke à l’issue du Comité de concertation. Il reste toutefois recommandé de porter le masque pendant 7 jours après le contact à risques avec une personne positive, ou de réaliser un auto-test quotidien.

Après la décision du Codeco la semaine dernière de passer en code jaune, les ministres de la Santé se penchaient ce mercredi sur une nouvelle stratégie de testing, de suivi et de quarantaine. Ils se sont appuyés sur les avis du Risk assessment group (RAG), selon lequel la Belgique évolue actuellement au niveau 2 de la situation épidémiologique. Ce niveau 2 signifie que la Belgique connaît toujours une circulation importante du coronavirus.

Les personnes qui présentent des symptômes Covid doivent encore toujours se faire tester, soit dans une pharmacie soit dans un centre de test. Si elles sont positives, elles doivent s’isoler pendant 7 jours. Pas de changement à ce niveau-là le 17 mars.

Une seconde dose booster à l’automne ?

Les ministres de la Santé ont également évoqué cinq scénarios possibles pour la poursuite de la campagne de vaccination cette année. Le plus probable prévoit l'administration d'une seconde dose booster à l'automne prochain, au cours d’une grande campagne de vaccination, en commençant par les personnes les plus vulnérables, à savoir les résidents de maisons de repos et les plus de 75 ans.

Ce second booster pourra être administré en même temps que le vaccin contre la grippe aux personnes les plus fragiles, ou à fort risques de contamination (personnel soignant, les immuno-déprimés et les personnes souffrant de comorbidités), indiquait le ministre flamand de la Santé, Wouter Beke.

"Nous nous tenons prêts, pour le cas où un nouveau variant ferait son apparition et que ce groupe fragilisé devrait recevoir un rappel de vaccination plus rapidement", précisait encore Beke.

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