Meryame Kitir lance un plan d'aide aux enfants qui fuient l'Ukraine pour la Belgique
La ministre de la Coopération au développement Meryame Kitir lance, en collaboration avec l'Unicef, un plan pour protéger les enfants en fuite depuis l'Ukraine jusqu'en Belgique. Elle débloque pour ce faire un budget de 2 millions d’euros supplémentaires.
Chaque seconde, un enfant doit fuir, souvent dans des circonstances de très grande vulnérabilité et non accompagné, relève la ministre Kitir. Au total, plus d’un million et demi d'enfants ont déjà fui l'Ukraine, tandis que de nombreux autres cherchent encore une issue ou restent coincés sur place.
"Les enfants en fuite sont particulièrement vulnérables aux abus, à l'exploitation et au trafic. Nous savons que 28 % des victimes de la traite des êtres humains dans le monde sont des enfants. En raison du grand nombre d'enfants en fuite, ce chiffre est en réalité beaucoup plus élevé en Ukraine", souligne la ministre de la Coopération au développement (photo archives).
Par un soutien supplémentaire de 2 millions d'euros à l'Unicef (venant s’ajouter aux fonds déjà libérés par notre pays pour l’Unicef), la Belgique va œuvrer au renforcement de l'enregistrement et du screening des enfants sur place et étoffer les soins psychosociaux. "Les enfants doivent être protégés depuis le point de départ jusqu'à l'arrivée. C'est pourquoi la ministre Kitir a demandé à Unicef Belgique de renforcer la protection des enfants en Belgique également", ajoute son cabinet.
En Ukraine également, il faut renforcer la sécurité des quelque 100.000 enfants qui vivent dans des orphelinats ou des institutions de soins. "Poutine ne fait aucune différence entre le bombardement de bâtiments et celui de familles. Et les enfants sont particulièrement fragiles. L’Unicef va donc créer des "blue dots", où ces enfants peuvent se réfugier temporairement, afin de pouvoir ensuite quitter le pays en sécurité", précise la ministre Kitir.