L’entreprise belge Lotus construit une troisième usine en Afrique du Sud

Le fabricant de biscuits de Flandre orientale a lancé la construction d'une nouvelle usine en Afrique du Sud, pour soutenir notamment la croissance de ses collations "saines". Les travaux ont débuté vendredi et devraient se terminer en 2023. C'est la troisième usine après deux autres ouvertes en 2019 et 2021. Le groupe devrait ainsi employer environ 600 personnes sur place.

Outre les spéculoos et autres biscuits, Lotus propose, depuis 2015, une gamme de collations dites saines, comme les rouleaux de fruits Bear. Ceux-ci ont connu une forte croissance en 2021, avec un chiffre d'affaires de 140 millions d'euros, ce qui représente une augmentation de 20%, indique la CEO Natural Foods du groupe Lotus, Isabelle Maes.

La croissance est particulièrement forte en Grande-Bretagne et aux États-Unis. "Aux États-Unis, il existe des collations de fruits, mais avec beaucoup de sucre. Les nôtres ne sont que des fruits", précisait Maes.

Le premier coup de pioche pour ce nouveau site à Wolseley près du Cap, qui représente un investissement de 12 millions d'euros, a été donné vendredi par le ministre-président flamand Jan Jambon, qui est en visite en Afrique du Sud. Lotus possède depuis 2019 une fabrique en Afrique du Sud et depuis 2021 une deuxième. La troisième devrait pouvoir être opérationnelle en 2023.

50.000 euros pour la bibliothèque de l’Université du Cap

Le ministre-président flamand Jan Jambon s'est rendu vendredi à la bibliothèque de l'Université du Cap (photo), en Afrique du Sud, qui avait été ravagée par les flammes l'an dernier. L'incendie avait ému internationalement, la bibliothèque Jagger de l'Université recelant des trésors de l'histoire africaine et de précieuses archives. Certains documents et œuvres ont pu être sauvés, de nombreux autres sont définitivement perdus car tout n'avait pas été numérisé.

La visite du ministre-président flamand était l'occasion de remettre officiellement un don de 50.000 euros, auquel a participé la Flandre, pour la restauration de la bibliothèque et de ses collections. Ces fonds sont issus pour moitié d'une action baptisée "Move for Cape Town", à laquelle ont participé les universités belges (francophones et flamandes) ainsi que plusieurs grandes bibliothèques. Le gouvernement flamand a ajouté l'autre moitié. Cette enveloppe aidera notamment à restaurer du matériel audio et vidéo de la collection.

Nicolas Maeterlinck

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