BE-Alert désormais aussi sur des panneaux d'information numériques
En présence de la ministre de l'intérieur, Annelies Verlinden, le Centre de crise national (NCCN) a présenté ce lundi à Waterloo un nouveau moyen de diffuser les messages d'alerte de BE-Alert: les autorités peuvent désormais afficher ce type de message sur des panneaux d'affichage numériques que l'on trouve dans les espaces publics, les centres sportifs, les transports en commun et les hôpitaux. Un premier partenariat a été conclu avec la société nivelloise Médiawind, dont la technologie fonctionne dans quelque 6.500 écrans d'information en Belgique. Mais d'autres partenaires sont envisagés pour étendre le réseau.
Cette nouvelle fonctionnalité pour BE-Alert utilise du Common Alerting Protocal (CAP), format international utilisé pour la diffusion des messages d'alerte. À terme, la diffusion ne se limitera pas aux panneaux d'information numériques mais les messages pourront aussi arriver sur les applications utilisées dans les smartphones, ou encore sur les GPS utilisés dans les voitures.
Un bourgmestre à l'échelle de sa commune, un gouverneur pour sa province ou le Centre de crise national pourra ainsi choisir d'envoyer un SMS via BE-Alert et afficher le même message sur les panneaux d'information dans les rues concernées par l'événement qui nécessite d'être communiqué.
Jusqu'à présent, BE-Alert permettait aux autorités - 85% des communes belges sont reliées au système - d'avertir les citoyens lors d'une situation d'urgence via SMS, appel vocal ou e-mail pour les personnes inscrites sur la plateforme, ou par SMS sur l'ensemble des téléphones mobiles actifs dans une zone déterminée, même sans inscription préalable. L'envoi d'alerte sur les panneaux d'information numériques ajoute donc une nouvelle voie pour informer les citoyens rapidement, correctement et clairement en cas de situation de crise.
Les responsables précisent que l'ajout de la nouvelle fonctionnalité ne diminue pas l'importance pour la population de s'inscrire sur la plateforme via l'adresse www.be-alert.be. À l'heure actuelle, plus d'un million d'adresses sont déjà enregistrées.
