Après un nouvel incident De Lijn demande une présence policière à bord des bus vers et depuis le Blaarmeersen
La société publique de transport De Lijn souhaite que les bus soient encadrés par la police, après plusieurs incidents au départ et à destination du parc récréatif Blaarmeersen à Gand, où se trouve un plan d'eau. Dimanche, deux cas d'agression ont encore été signalés, sur deux bus à destination et en provenance de la zone de loisirs. Samedi et la semaine dernière, il y avait déjà eu deux incidents sur la même ligne avec de jeunes bruxellois. La ville de Gand prévoit une grande concertation avec De Lijn, la SNCB, la police des chemins de fer et la police, mardi pour voir si des mesures supplémentaires peuvent être prises.
Les incidents avec des jeunes bruxellois dans les bus De Lijn à destination du parc de loisirs de Blaarmeersen à Gand se succèdent. Mercredi dernier, un bus a été endommagé, samedi un chauffeur a été agressé et dimanche il y a eu 2 autres incidents. Pour la porte-parole de De Lijn Karen Van der Sype : "Le beau temps d'hier a également attiré de nombreux jeunes au Blaarmeersen. Ils étaient déchaînés, surtout lorsqu'ils ont voulu retourner à la gare de Sint-Pieters le soir. Deux de nos bus ont dû demander une escorte policière, mais la vitre d'un des bus a été brisée."
Le premier incident s'est produit vers 18 heures, alors qu'un chauffeur a voulu transporter des passagers du Blaarmeersen à la gare. Karen Van der Sype : "Quand le chauffeur a pris les jeunes, il y avait une atmosphère très tendue. Le chauffeur s'est senti en danger et la police est venue escorter le bus jusqu'à la gare. Une heure plus tard, un bus a été réquisitionné par la police pour amener le grand groupe de jeunes qui se tenait au Blaarmeersen à la gare à un rythme accéléré. Les jeunes se sont ensuite comportés de manière assez agressive dans le bus et une vitre a été brisée."
Une surveillance policière est nécessaire
La société de transport De Lijn va se concerter avec la police pour envisager des mesures. Karen Van der Sype : "Nous voulons que la sécurité de nos conducteurs soit garantie et que nos véhicules puissent effectuer leur service sans entrave. Nous allons demander à la police non seulement de fournir des escortes, mais aussi d'être présente dans nos bus."
Demain, la ville de Gand va rencontrer des responsables de De Lijn, de la SNCB, de la police des chemins de fer et de la police de Gand au sujet d'éventuelles mesures supplémentaires.