Plus de 46.000 vélos recensés dans la zone des fêtes de Gand
La huitième journée des fêtes de Gand (Gentse Feesten) a attiré vendredi 230.000 visiteurs, soit le nombre le plus important à ce jour. A titre de comparaison, le huitième jour de l'édition précédente en 2019, également un vendredi, avait accueilli 120.000 visiteurs.
Un décompte des vélos a également été effectué et celui-ci a atteint le chiffre de 46.000. "Nous faisons beaucoup d'efforts pour accueillir les cyclistes pendant les Fêtes de Gand, et avec succès", a déclaré l'échevin des Fêtes Bram Van Braeckevelt (Groen). Ce comptage a été effectué dans et à proximité immédiate de la zone des fêtes vendredi soir entre 22h00 et 01h00 du matin. Au total, 41.200 vélos étaient garés sur le domaine public et 5.500 dans les deux aires de stationnement gardées.
La police de Gand a fait état de douze bagarres vendredi soir. Vingt personnes ont été interpellées, cinq pour trouble à l'ordre public et six pour ivresse sur la voie publique. De plus, 121 personnes ont écopé d'une amende administrative pour avoir uriné sur la voie publique.
Les Fêtes de Gand ont dépassé jeudi l'affluence de l'édition 2019
En 2019, dernière édition avant la pandémie de coronavirus mais marquée par de fortes chaleurs, les Fêtes gantoises avaient attiré 970.000 personnes. L'année 2018 affichait, elle, 1.290.000 visiteurs au compteur.
La police de Gand a signalé huit bagarres jeudi. Neuf personnes ont été interpellées, dont trois pour trouble à l'ordre public et quatre pour ivresse sur la voie publique. Deux pickpockets ont également été appréhendés. En outre, 49 personnes ont reçu une sanction administrative communale pour avoir uriné en public.
La police a pour l'instant reçu deux signalements de spiking, soit le fait d'administrer de la drogue à quelqu'un à son insu dans son verre ou par piqûre. "Nous encourageons les victimes à se signaler", a souligné le porte-parole de la police gantoise, Matto Langeraert, qui conseille de ne pas laisser sa boisson sans surveillance. Il recommande également à toute personne qui pense être victime de spiking de conserver sa boisson et, si possible, d'uriner dans un contenant en vue d'un examen en laboratoire. "Une drogue peut être visible dans le sang alors qu'une autre ne sera visible que dans les urines", précise-t-il.