Un étudiant de l'université d'Anvers aurait rédigé un travail grâce l'intelligence artificielle de ChatGPT

L'UAntwerpen, (université d'Anvers) mène une enquête car il y a une très forte suspicion qu'un étudiant ait utilisé le générateur de texte ChatGPT pour rédiger un travail. "Nous sommes loin d'être certains, mais nous menons une enquête", déclare Peter De Meyer, de l'université d'Anvers.

ChatGPT est un chatbot (agent conversationnel) conçu par la société américaine OpenAI, spécialisé dans le domaine de l’intelligence artificielle. Sa principale fonction est de générer du texte pour répondre aux requêtes des internautes. ChatGPT est donc capable de générer des textes à peine différents d'un texte écrit par un être humain. Le système utilise l'intelligence artificielle pour devenir de plus en plus performant.

Un défi pour les enseignants

De nombreuses écoles et universités examinent la manière de faire face à cette nouvelle évolution. Pour l'instant, aucune autre université flamande n'a encore entamé une telle enquête sur de la fraude. Toutefois, les universités affirment qu'elles examinent de près l'impact de ChatGPT et qu'elles étudient les mesures qui pourraient être nécessaires.

L'université d'Anvers, quant à elle, a annoncé qu'elle allait élaborer un plan d'action sur l'intelligence artificielle. "Nous voulons nous en occuper correctement à l'avenir. D'un côté, nous allons sanctionner, de l'autre, nous nous rendons compte que ces outils sont là pour rester et ne font que s'améliorer", a déclaré Peter De Meyer de UAntwerpen. "Nous voulons voir comment nous pouvons adopter et mettre en œuvre de tels systèmes dans notre éducation de manière contrôlée."

De son côté la KULeuven ne peut pas encore confirmer quoi que ce soit sur une éventuelle fraude à l'intelligence artificielle chez ses étudiants.

"Les irrégularités qui se produisent pendant les examens ne seront collectées qu'une fois la période d'examen terminée, pour en tirer d'autres enseignements. Ces données ne sont pas disponibles pour l'instant", explique Peter De Meyer.

"Mais il est évident que l'utilisation du ChatGPT et d'autres outils d'intelligence artificielle n'est pas autorisée si les élèves les utilisent pour tenter d'empêcher l'évaluation de leurs propres connaissances, compréhension ou compétences. Notre règlement d'examen permet déjà de prendre des mesures contre de telles irrégularités."
 

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