Le Limbourg demande que sa zone d’étangs soit reconnue comme réserve de biosphère de l’Unesco
En collaboration avec sept communes du Limbourg central, la province du Limbourg va solliciter une reconnaissance comme réserve de biosphère - dans le cadre du Programme sur L’homme et la biosphère de l’Unesco - pour sa zone d’étangs De Wijers (photos). Surnommée “le pays des 1001 étangs”, cette région héberge de nombreuses espèces rares de faune et de flore. Elle est aussi un véritable paradis pour les promeneurs et les cyclistes. De Wijers est le plus grand territoire d’étangs liés les uns aux autres en Belgique, s’étendant sur 700 hectares d’eau et de roseaux.
La zone naturelle De Wijers compte 1.175 étangs, qui sont disséminés sur les communes limbourgeoises de Hasselt, Genk, Zonhoven, Lummen, Diepenbeek, Heusden-Zolder et Houthalen-Helchteren. Cette région abrite de nombreuses espèces rares de plantes et d’animaux, comme la rainette verte.
"Si ce domaine reçoit le label "L’homme et la biosphère" de l’Unesco, son potentiel sera officiellement reconnu", explique le député provincial Bert Lambrechts. "Nous devons nous concerter sur les moyens que nous pourrions encore débloquer pour renforcer les atouts de cette zone naturelle".
A terme, la province veut aussi développer une gestion durable pour De Wijers. Par le passé, la province avait déjà tenté de faire reconnaître cette région comme parc paysager, mais la reconnaissance officielle des autorités flamandes n’avait pas été accordée parce que les étangs sont trop dispersés sur sept communes.
Un atout touristique
Pour la ville de Hasselt, chef-lieu du Limbourg, une reconnaissance constituerait un atout touristique supplémentaire. "Nous aurons deux portes d’entrée au domaine "L’homme et la biosphère" de l’Unesco aux Wijers, expliquait l’échevin du Tourisme, Rik Dehollogne, à Radio 2. "L’une est l’abbaye de Herkenrode et la deuxième se situe à Kiewit".
Pour le secteur touristique, ce serait très intéressant, indique l’échevin. "Cela représente une énorme promotion, parce que les gens veulent visiter pareil domaine "Homme et biosphère" de l’Unesco", précisait Rik Dehollogne.