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La Flandre va ouvrir cinq nouveaux centres pour les victimes de violence intrafamiliale

Cinq nouveaux centres où les victimes de violence intrafamiliale pourront se rendre seront ouverts cette année en Flandre. Des "Family Justice Center" ouvriront à Louvain, Hal, Gand, Courtrai et Ostende. "L'approche multidisciplinaire fonctionne et nous voulons mieux aider les victimes partout", a déclaré la ministre flamande de la Justice Zuhal Demir (N-VA). En Flandre, il y avait déjà quatre centres dans les provinces d'Anvers et du Limbourg ; l'offre sera donc encore élargie.

À Anvers, un Family Justice Center a vu le jour en juin 2016. Concept venu des États-Unis, c’est un lieu qui rassemble la plupart des services d’aide aux victimes de violence intrafamiliale. Et le système fait des adeptes dans le reste de la Flandre.

Cette année encore, chaque province flamande disposera d'au moins un " Family Justice Center". Cela porte le total à neuf. La ministre Zuhal Demir (N-VA) souhaite ainsi mieux aider les victimes de violence intrafamiliale. Les centres travaillent avec une équipe multidisciplinaire composée de travailleurs sociaux, de policiers, de magistrats et d'autres personnes concernées. Les services travaillent ensemble sous un même toit. Les chiffres montrent qu'il existe un réel besoin de soutien supplémentaire en Flandre. Dans les centres existants, le nombre de séances de conseil a augmenté de 40 % en deux ans, pour atteindre 2 600 l'année dernière.

Pour le déploiement des nouveaux centres, la Flandre travaille en étroite collaboration avec les villes et communes, la police et le pouvoir judiciaire. Ils co-investissent également. "Nous ne supprimons pas les mécanismes existants, cela vient vraiment en complément. Nous renforçons l'offre pour réellement mettre fin à la violence familiale."

Une attention accrue pour les enfants

La Flandre fournit neuf millions d'euros par an pour ces nouveaux centres. "La plupart des fonds iront évidemment à une aide sur mesure aux familles. Nous allons accorder une attention supplémentaire aux enfants, ils sont victimes dans de très nombreux cas. Nous prévoyons donc davantage de psychologues pour enfants pour les aider", explique Zuhal Demir. 

"Les personnes qui sont victimes de violences familiales en portent parfois les marques pendant des années. Elles aussi pourront se rendre au centre pour partager leurs expériences. Ce n'est pas toujours possible avec leur propre partenaire, leur famille ou leurs amis. Il est très important de suivre le bien-être mental."

Mieux dépister les situations à risques

Les cinq nouveaux centres cibleront d'abord les familles où les choses vont mal. L'objectif est de mieux surveiller les risques, notamment par un dépistage structurel avec la police. "Nous travaillons sur un outil flamand uniforme pour bien évaluer la gravité de la situation. C'est ainsi que nous essayons de prévenir l'escalade et les nouveaux faits." 

Dans le Brabant flamand et en Flandre orientale, quatre zones de police lancent chacune un projet pilote, tandis qu'en Flandre occidentale, il y en a deux.

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